Le 17 mars 2023, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova, Commissaire aux droits de l’enfant en Russie, pour déportation illégale, transfert forcé et adoption contrainte d’enfants ukrainiens. Symbole de cette politique criminelle, Maria Lvova-Belova elle-même a adopté un adolescent ukrainien, enlevé à sa famille, originaire de Marioupol.
Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova en Russie le 31 mai 2024 – Alexander Kazakov/Sputnik via AP
Les faits documentés montrent que dès 2014, la Russie a organisé le déplacement d’enfants ukrainiens vers son territoire. Une fois arrachés à leur pays, ces enfants subissent un lavage de cerveau et voient leurs données modifiées sur leurs documents d’identité afin d’effacer leur origine.
D’après Bring Kids Back UA, l’initiative mise en place par le Président Volodymyr Zelensky pour ramener tous les enfants ukrainiens déportés de force chez eux, 19 546 enfants ont été déportés. Ce crime, qui vise à effacer l’identité culturelle et nationale des enfants ukrainiens et à les soumettre à une rééducation pro-russe, constitue une violation des Conventions de Genève et relève du crime de génocide.
Il est impératif de poursuivre les efforts pour ramener ces enfants en Ukraine et de traduire en justice les responsables de ces crimes. Chaque enfant doit retrouver sa famille. À ce jour, seuls 1243 enfants sont revenus en Ukraine.
Il ne peut y avoir de paix juste et durable tant que tous les enfants ukrainiens ne seront pas de retour chez eux.
#BringKidsBackUA
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Photo de couverture d’
: Nikita, 10 ans, Dyana, 14 ans, et Yana, 11 ans, originaires de Kherson et déportés en territoire russe en octobre 2022. À Kyiv, le 22 mars 2023.