Anastasiia Chyzhevska est l’un des plus grands espoirs du judo féminin ukrainien. À seulement 21 ans, elle a déjà vécu deux fois l’agression russe.

Après avoir dû fuir sa ville natale de Luhansk en 2014, occupée par les milices pro-russes, elle s’installe à Irpin avec sa famille dans la région de Kyiv.

En février 2022, cette ville est elle aussi assiégée par l’armée russe. Le dojo où elle s’entraînait est détruit. De nouveau, elle doit fuir. C’est la dernière fois qu’elle verra son père, tué en défendant son pays, l’Ukraine.

Désormais réfugiée à Hostomel, elle continue de s’entraîner, malgré le deuil et le sentiment d’insécurité permanent, dans un pays constamment bombardé.
Anastasiia est parfois obligée de s’entraîner dans des sous-sols par précaution, mais elle reprend le chemin des tatamis et est sacrée championne d’Europe des – 23 ans en Octobre 2022 à Sarajevo.

Elle se prépare désormais pour accomplir son rêve de participer un jour aux JO.

Anastasiia exprime son indignation face à la participation des athlètes russes aux Jeux olympiques, déplorant le sang sur leurs mains et en particulier celui de son père.

Elle insiste sur le refus de voir les Jeux de Paris 2024 devenir un terrain de jeu pour ceux qui perpétuent la violence en Ukraine.
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