Le 31 mars 2022, après un mois et quatre jours d’occupation, les troupes russes se retiraient de Boutcha, petite ville de 36 000 habitants située en banlieue de Kyiv.
Peu après, le monde découvrait l’horreur : une ville dévastée, des cadavres de civils assassinés partout dans les rues, des maisons incendiées et des carcasses de véhicules calcinés.
Dans les jours qui suivirent, des fosses communes seront mises au jour. Au total, plus de 500 morts seront recensés après le passage de l’agresseur russe.
Photo : RONALDO SCHEMIDT/AFP
Parmi les victimes : des enfants, des femmes partiellement dénudées, parfois brûlées, ou victimes de tortures et de mutilations.
Ce qu’il s’est passé à Boutcha constitue un crime de guerre.
Le président ukrainien s’était ensuite rendu sur place avec plusieurs dirigeants européens et avait déclaré :
«Nous ne pardonnerons jamais.»
Volodymyr Zelensky
Trois ans plus tard, la Russie nie toujours les faits. Elle tente de réécrire l’histoire. Mais l’Ukraine et le reste du monde n’oublieront pas. Tous les crimes finiront par être jugés.
Photo : RONALDO SCHEMIDT/AFP
Photo de couverture : (Zohra Bensemra/REUTERS)