La décision a été rendue publique le 10 décembre, à la veille du 75e anniversaire de l’adoption de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme par les Nations Unies, que la Russie viole ouvertement en massacrant des milliers de civils en Ukraine.
En Russie, le sport, la propagande d’État et l’armée sont indissociables. Bon nombre d’athlètes russes sont des officiers militaires en service. Par exemple, 45 des 71 médaillés de l’équipe russe aux Jeux olympiques de Tokyo appartenaient au club sportif central des forces armées russes. Militaires par intérim. Le sport est un pilier essentiel du système militariste de Poutine. Les Russes ne s’en cachent pas, ils en sont fiers.
En permettant aux athlètes russes de participer aux JO, le comité international olympique envoie un message clair au monde qu’une agression contre un État indépendant et les dizaines de milliers de crimes de guerres commis par la Russie sont tolérables.
La bannière neutre n’est qu’un faux nez pour légitimer la propagande de Moscou et ses crimes.
A maintes reprises, le monde a permis à la Russie de violer tous les principes olympiques : que ce soit par le dopage, la corruption, la guerre ou en infligeant des souffrances inimaginables à ses voisins.
Tant que les bombes russes continueront de pleuvoir sur l’Ukraine, les athlètes russes et biélorusses n’auront pas leur place aux Jeux olympiques de Paris. Nous ne laisserons pas la Russie transformer #Paris2024 en jeux du sang.