Alors que la Russie vient de subir des échecs militaires majeurs, l’armée russe se lance sur l’ordre de Poutine dans une campagne de bombardement à grande échelle contre des cibles civiles en Ukraine.

Début octobre, après une série de défaites militaires à Kherson et dans l’Est ukrainien, la Russie a fait l’acquisition de plus de 2000 drones Shahed-136 auprès de la République Islamique d’Iran. A ces efforts s’accompagnent la recherche des missiles balistiques, capables de transporter des quantités d’explosifs beaucoup plus importantes que celles à bord des drones utilisés actuellement. 

Ces armes ont été lancées contre des objectifs civils : maisons, hôpitaux, jardins d’enfants mais surtout des centrales électriques, essentielles pour le chauffage collectif de la majorité des logements en Ukraine. Poutine veut faire geler les civils cet hiver, une stratégie qui martyrisera encore davantage les plus fragiles, enfants et personnes âgées.

Pour se protéger des bombardements, qui ont touché le tiers des centrales électriques en un mois, l’Ukraine utilise ce qui lui reste d’une panoplie de vieux systèmes soviétiques mais dont les munitions s’épuisent. Face au besoin, les américains ont envoyé 8 systèmes Nasams de 8 lanceurs chacun, dont les deux premiers sont déjà déployés et protègent Kyiv à une portée de 40 kilomètres. Les Allemands déploient plusieurs systèmes IRIS-T, d’une portée de 25 kilomètres, tandis que la France envoie 3 à 4 de ses 12 systèmes Crotale, efficaces à 15 kilomètres.

Mais la France dispose d’une arme beaucoup plus efficace, d’une portée de 120 kilomètres à la pointe de la technologie : le système MAMBA et ses missiles Aster 30. Utilisé par la France et l’Italie, ce système est le meilleur missile anti-aérien d’Europe et l’un des meilleurs au monde. Sa livraison enverrait un signal fort et protégerait la vie de milliers d’enfants et de civils ukrainiens.