À l’occasion des fêtes de Pâques, Vladimir Poutine a annoncé un cessez-le-feu unilatéral de 30 heures, censé débuter samedi 19 avril.
Le président Volodymyr Zelensky a immédiatement accepté cette proposition et a réitéré l’engagement de son pays en faveur d’une extension de cette trêve, jusqu’à 30 jours.
Mais sur le terrain, la réalité a très vite contredit les déclarations du Kremlin.
Dès la nuit de samedi à dimanche, les forces russes ont poursuivi leurs frappes : 2935 attaques ont été enregistrés en l’espace de 24 heures. Selon le rapport du commandant en chef des forces armées ukrainiennes, des combats ont été signalés dans plusieurs zones, notamment à Donetsk, Pokrovsk, Novopavlivka et Zaporizhzhia. Des frappes ont également été menées depuis la région de Koursk.
Dans son message publié dimanche matin, Volodymyr Zelensky a dénoncé la stratégie russe :
« Le monde entier peut voir clairement le véritable problème — la vraie raison pour laquelle les hostilités se poursuivent. La Russie est à l’origine de cette guerre. C’est depuis Moscou que doit venir un ordre concret pour que l’armée russe cesse le feu. Et s’il n’y a pas un tel ordre ferme venu de Russie, alors il n’y a pas de cessez-le-feu.«
Il a rappelé que l’Ukraine restait prête à discuter d’une trêve durable, en particulier pour épargner les infrastructures civiles.
Ce nouvel acte barbare de la part de la Russie confirme, une fois de plus, le peu de crédit qu’on peut accorder aux promesses de Vladimir Poutine.
Il est temps d’arrêter de croire la Russie, qui n’a cessé de rompre ses engagements : elle avait promis de ne pas envahir l’Ukraine, de ne pas bombarder les civils, …
Face à cette réalité, il est urgent de renforcer les sanctions, d’accélérer l’aide militaire et humanitaire à l’Ukraine, et de maintenir une pression constante sur le régime russe.