C’est grâce à des images satellites que la première fosse commune de civils a été repérée près de l’église Saint-André, à quelques kilomètres de Kyiv.
Ce ne sera que deux semaines plus tard, après le retrait des troupes russes, que l’ampleur du massacre apparaîtra au grand jour.
Des témoignages ont révélé l’indicible : des civils abattus dans les rues, dans leurs voitures, dans leurs maisons… des corps retrouvés les mains et les jambes ligotées, exécutés.
En tout, 509 civils furent tués pendant l’occupation de Boutcha.
Un crime de guerre. Un crime contre l’humanité qui doit être jugé.
Trois ans plus tard, les crimes de guerre en Ukraine continuent : enlèvements d’enfants, tortures, viols, bombardements de civils…
L’Ukraine ne demande qu’une chose : une paix juste et durable.