Depuis trois ans, les bombes russes pleuvent sur l’Ukraine. Des villes entières sont rasées, des milliers de civils sont massacrés, et pourtant, certaines multinationales occidentales continuent d’alimenter l’effort de guerre du Kremlin. Par pure avidité, elles versent des milliards d’euros d’impôts et de taxes à la Russie, finançant ainsi les armes qui tuent chaque jour des Ukrainiennes et des Ukrainiens. C’est une trahison morale d’une ampleur inacceptable.
Des milliards versés au régime de Poutine
D’après les derniers chiffres de la Kyiv School of Economics (KSE), près de 60 % des entreprises occidentales présentes en Russie au début de la guerre poursuivent encore aujourd’hui leurs activités dans le pays. Depuis 2022, elles ont généré près de 500 milliards d’euros de revenus et versé 16 milliards d’euros d’impôts et taxes au budget russe. La plus généreuse d’entre elles ? La banque autrichienne Raiffeisen, qui aurait, à elle seule, contribué à un dixième de cette somme.
Les révélations de L’Express ont mis en évidence que ces entreprises continuent de verser des milliards d’euros à l’État russe, finançant ainsi directement sa machine de guerre. (source) Avec la conversion de la Russie en économie de guerre, plus de 40 % des recettes fiscales du pays sont désormais absorbées par le budget militaire.
Un soutien assumé à l’effort de guerre russe
Ces multinationales ne peuvent plus prétendre ignorer la réalité. Chaque euro versé au régime de Poutine finance directement les chars, les missiles et les drones qui anéantissent l’Ukraine. En choisissant de rester en Russie, elles font un choix clair : celui du profit, au détriment des vies humaines. Pendant que ces entreprises engrangent des revenus en Russie, les Ukrainiens paient le prix du sang.
Un appel au retrait immédiat
Depuis trois ans, Stand With Ukraine et la coalition B4Ukraine appellent les multinationales à prendre leurs responsabilités et à quitter immédiatement le marché russe. Leur présence en Russie ne signifie rien d’autre que du financement indirect d’un régime criminel.
Les révélations de L’Express démontrent l’ampleur de cette compromission. Il est temps que ces entreprises cessent de soutenir, par leurs impôts, leurs taxes et leurs activités, la machine de guerre de Poutine. Leur inaction les rend complices. Chaque jour passé en Russie est un jour de plus où elles financent la destruction d’un peuple.
Le choix est simple : l’humanité ou le profit. Nous exigeons qu’elles fassent enfin le bon.